Cultures du monde
Jeudi 10 mai 2012
de 20h 30 à 23h
La Scène
Le Lanceur de Dés / Poèmes de Mahmoud Darwich Concert poético musical / Bilingue français arabe
présenté par la Compagnie Ici, Là-bas et Ailleurs , Partie I et Table ronde-performances des danses orientales, Partie II
Avec Pascale BECKER (comédienne), Samir Arabi (conteur) et Thierry Di Filippo (Oud, clarinette, percussions,)
Le Lanceur de Dés est un poème autobiographique dans lequel le poète s’interroge sur l’existence et ses vicissitudes. Il nous raconte sa naissance dans une famille modeste qui entretient « l’illusion que la grippe se guérit par une infusion chaude de camomille ». Le hasard apparaît au rendez-vous à chaque pas dans le chemin de sa vie. La lucidité est également là pour faire des choix et témoigner sur la peur, le pays, etc.
Le travail sur Le Lanceur de Dés privilégie la restitution du poème dans sa langue d’origine avec son rythme, son chant et sa musique. Les mots arabes se superposent aux mots français, s’intercalent, se décalent, se chevauchent. Ils se laissent porter par la musique, livrent leur propre musique et nous invitent à réfléchir sur les mystères de l’existence.
Mahmoud Darwich est né en 1941 en Galilée, prés de Saint-Jean-d’Acre. Il est considéré comme l’un des plus grands poètes arabes contemporains. Il est décédé le 9 août 2008.
Pascale Becker, artiste, peintre, musicienne et comédienne.
Thierry « ZARCA » Di Filippo, explorateurs de sons et d’émotions, d’origine guitariste, s’intéresse depuis six ans au luth arabe.
Samir Arabi poursuit depuis plusieurs années une exploration de la littérature et la poésie arabe. Il porte un intérêt particulier pour l’œuvre poétique de Mahmoud Darwich. Il a donné de nombreuses lectures bilingues à Toulouse et sur la Région Midi-Pyrénées.
Suivi de la table ronde-performances des danses orientales Avec la participation de cinq écoles toulousaines de formation à la danse orientale
Le secteur ‘’Cultures du monde’’ du CIAM a programmé durant deux décennies les figures toulousaines de la danse orientale. La ville rose, au fil des années s’est distinguée par la qualité des chorégraphes et formateurs qui ont fini par forger des écoles métissées. Cette rencontre vise un double objectif : promouvoir les différentes écoles de la danse orientale toulousaine, mais aussi favoriser la confrontation entre les professionnels de ce style qui fait rêver l’Orient. La revue universitaire Horizons Maghrébins-CIAM/PUM compte mener des études exploratoires de cette discipline en recevant comme invitée de son numéro 66/2012 Djamila Hannan, l’une des grandes figures franco-maghrébine de la danse orientale à Toulouse.